Bon, je vois que quelques personnes ont lu ma fan ficmais l'ont-ils lu entièrement? Je ne le saurais jamais *grand mélo* mais je poste la suite quand même parce que j'ai envie
Voici les 3 chapitres suivants! Bonne lecture
Chapitre 4: Yatsu
« Mon cœur… il me fait mal. C’est comme si… Il y avait quelque chose… à l’intérieur. C’est un regret que je ressens et un vide…
-Tu disais ?
-Ah ! Rien. »
Deux mois étaient passé depuis que Lisa avait blessé Atem. Elle n’avait aucun regret… du moins ce qu’elle croyait. En fait si… Elle regrettait beaucoup. Ses parents ne l’avait pas élevé comme ça. Alors Pourquoi ? La maison pour les Muddrow était enfin prête et Agathe travaillait comme secrétaire à la Kaiba Corp depuis quatre jours. Son travail (en plus de trier le courrier de répondre au téléphone et de remplir des formulaires et tout le travail de la paperasse) était de repérer et d’arrêter tous les piratages informatiques quels qu’ils soient et elle était très douée et fière. Plusieurs tentatives avaient été menées pour s’emparer de la Kaiba Corporation, plus ou moins légal et dangereuses. Sa performance pour dénicher un virus d’un concurrent avait littéralement fait tomber la mâchoire à Kaiba.
« Seto n’ose pas me dire qu’il est fier de moi, dit-elle à Anzu.
-Les hommes sont tout pareils, répondit-elle. Je le trouve moins grognon ces temps-ci.
-Sans doute grâce à la famille Muddrow, plaisanta Agathe. Je pense que Lisa y ait pour quelque chose. C’était comme s’il y avait un lien sacré entre eux. En tout cas, il est beaucoup plus gentil qu’avant.
-Du moment que Seto ne passe pas son temps à nous critiquer, rétorqua Anzu, il n’épargne vraiment personne dans notre groupe. Surtout Jono-uchi. Ils ont vraiment des caractères très différents, trop même. Mais bon, c’est toujours comique il faut l’avouer. Salut Shizuka ! »
Shizuka courut vers elles, toute essoufflée :
« Désolée, je suis en retard. Et Maï ? Ou est-elle ?
-Elle nous rejoint au centre commercial. Allez, on y va.
-De quoi parliez-vous ?
-De l’amitié éternel entre Kaiba et ton frère.
-Kaiba aime beaucoup enquiquiner mon frère et lui, il prend tout au pied de la lettre. Mais parfois Kaiba peut être méchant. Oh, pardon Agathe.
-Ce n’est rien. Je sais comment il est. Ce n’est pas un secret. Laissons-lui le temps, il change je le sais. Je trouve que c’est bien pour son entourage.
-Tu as l’air heureuse ?
-Hein ? fit Agathe en rougissant.
-Hihi ! »
Agathe les foudroya du regard. Mais qu’est-ce qui leur prenait de rigoler comme ça ? Et puis ces yeux moqueurs… Elles arrivèrent au centre commercial.
« Les filles !
-Ah ! C’est Maï !
-On commence ? »
Elles furent d’accord. Agathe repensa à la réplique de Serenity. Pourquoi avait-elle rougit ? Du fait que Seto soit plus gentille avec elle ? Bon c’était vrai qu’elle était attirée par Kaiba...
Lisa dans sa chambre, réfléchissait. Que devait-elle faire ? Eviter à tout jamais le pharaon et ne rien lui dire ? Ou devait-elle en faire son ami sans rien lui dire ? Elle repensa à ses paroles lors de l’agression. Il lui avait dit qu’il ne lui forcerait pas la main. Il le promettait. Il semblait être une personne de confiance… Lisa le sentait. Et puis ce sentiment… Elle en avait peur mais en même temps, elle désirait l’accepter. Elle essaya de se concentrer sur le rangement de sa chambre, sans succès. Elle s’allongea sur son lit et prit sa tête. Elle la cogna dix fois contre son oreiller. Finalement, elle opta pour le second choix et fila en direction du magasin de jouets de Yugi. Son cœur battait la chamade. Elle crut qu’il allait sortir de sa poitrine. Lorsqu’elle y entra, ce fut le grand-père de Yugi qui l’accueillait:
« Bonjour petite, tu cherches quelque chose ?
-Euh… oui, votre petit-fils monsieur. »
Sugoroku Mûto sourit et cria dans l’arrière boutique :
-Yugi ! C’est pour toi. »
Lisa l’entendit descendre et lorsque leurs regards se croisèrent, Lisa sentit qu’elle n’était pas la bienvenue. Ce qui n’était guère étonnant. Yugi s’empêcha de la mettre à la porte :
« Que veux-tu ? demanda-t-il d’un ton froid.
-Allons dehors, il faut que je te dise quelque chose. »
Yugi la suivit dans un parc juste à côté. Elle marchait très vite mais Yugi tenait bon. Lisa le regarda attentivement puis elle lui dit:
« C’est au pharaon que je veux parler » dit-elle.
Son désir fut exaucé. Le puzzle s’illumina, effaçant le visage de Yugi puis celui du pharaon apparut. Il la regardait gravement. Lisa ajouta :
« Je voudrais te remercier et te demander pardon pour l’autre soir, il y a deux mois… Je…»
Atem fronça les sourcils. Non mais quel culot ! Elle n’en ratait pas une ! Elle se croyait vraiment tout permit !
« Il t’en aura fallu du temps pour t’excuser ! »
Lisa baissa la tête. Les larmes commencèrent à couler de ses yeux gris. Elle qui avait préparer son discours, voilà maintenant qu’elle ne trouvait plus ses mots.
« Je sais que ce que j’ai fait c’est mal mais je regrette vraiment… c’est juste que… »
Lisa enfouie son visage dans ses mains. Dans cet état de faiblesse, d’impuissance, Atem ne put s’empêcher de ne pas lui en vouloir. Elle était tellement jolie... Il voulait la consoler. Cela l’insupportait qu’elle pleure à cause de lui. Il rosit légèrement et lui refit lever la tête en lui prenant les mains :
« Ca va, je te pardonne » dit-il.
Lisa sourit et rosit également. Il lui tenait toujours les mains. Lisa ne s’en défit pas. Plutôt agréable. Sa peau était douce. Ils restèrent quelques instants à se regarder. Atem avait une envie irrésistible de l’embrasser mais il se retint. Ses lèvres lui brûlaient atrocement. D’où lui venait ce désir ? Aucun doute, elle avait un rapport avec son passé. Atem hésita et dit :
« Je suppose que tu ne veux toujours rien me dire.
-Non et je te demanderais de ne plus en parler, s’il te plait. »
Atem soupira. Il aurait tellement aimé qu’elle lui dise tout. Mais, mieux valait-il ne pas l’énerver. Elle pouvait être dangereuse.
« Dangereuse, moi ?
-Tu lis dans les pensées ?!
-Non, je lis les regards.
-Ecoute Lisa, je ne le pensais pas…
-Si tu le pensais. Mais ne t’en fais. Je comprends très bien. C’est normal. Tu as le droit, c’est ma faute. »
Elle se débarrassa de ses mains et recula de trois pas. Il la jugeait réellement comme ça ? Elle l’avait cherché, elle le savait. Elle le méritait. Alors, pourquoi son cœur lui faisait si mal ? Atem lui dit :
« Promet-moi seulement d’être prudente. »
Lisa lui sourit et ajouta :
« Tu me fais visiter la ville ? J’aimerais mieux la connaître.
-Si tu veux. Mais tu as eu deux mois pour le faire.
-Disons que je n’avais… enfin, je pensais à autre chose.
-Viens. »
Il lui tendit la main. Elle la lui prit et commencèrent. Oui, peut-être que c’était mieux ainsi. Cela devait rester comme cela.
« Il est chouette ce centre commercial, hein ? »
Maï était aux anges. Le shopping était une de ses activités préférées à part le duel de monstres. C’était surtout elle qui avait conseillé ses amies pour les vêtements et les accessoires. Anzu, Agathe et Shizuka n’avait pas eu leur mot à dire.
« Au faite, Agathe, ajouta-t-elle, tu reçois toujours des fleurs ?
-Non, répondit celle-ci. J’ai téléphoné. Il était dans un état ! Mais je sais qu’il s’en remettra.
-Eh ! Regardez qui est là ! s’exclama Shizuka.
-Alors ça ! » s’étonna Agathe.
Elle s’avança droit devant et toucha l’épaule d’une personne.
« Alors cousin, on fait du shopping ? »
Seto se retourna passablement énervé :
« Tu vas me laisser un peu tranquille, oui ?
-Qu’est-ce que tu fais ici ? demanda Anzu.
-Est-ce que je t’ais demandé la couleur de ta chemise ? répliqua Seto en s’en allant.
-Bon, je retire ce que j’ai dit tout à l’heure au sujet de Kaiba » dit Agathe dès que celui-ci fut éloigné.
Seto se retourna et lui lança :
« Tu devais être au bureau il y a deux heures!
-Hein ? Oh zut ! J’avais oublié !
-Tu étais inquiet et tu es venu la chercher ? C’est mignon ça ! fit Maï.
-Pas du tout, je devais acheter quelque chose. Va au bureau Agathe ou je te vires !
-Depuis quand tu fais tes courses toi-même ? »
Mais Seto était déjà partit. Une femme les observait avec cinq hommes.
« Nous pourrions les prendre en otages, murmura l’un d’eux à la femme.
-Non, cela paraîtrait suspect. Durant ces deux mois j’ai mis au point un plan qui nous épargnera le harcèlement des policiers.
-Comment cela ?
-C’est très simple. Le Pharaon partage le corps de Yugi Mûto. Si je tue le pharaon, Yugi lui sera toujours là. Croyez-vous qu’il va porter plainte contre quelqu’un qui aurait tué son deuxième esprit ? Personne ne le croira.
-C’est ingénieux.
-Je le sais.
-Les avez-vous trouvé ?
-Non. Si ça se trouve, elles ne sont même pas nées.
-Il est mort en emportant son secret avec lui. Ne voudriez-vous pas être alliée avec cet autre homme ? Il est des notre.
-Je déteste recevoir des ordres ! Ce soir, je tuerais le Pharaon et je dirais à Lisa toute la vérité ! »
7h30. Agathe éteignit son ordinateur et s’étira. Quand son cousin lui avait ordonné de retourner au travail, elle l’avait fait sans discuter. Elle n’avait aucune envie de chercher un autre emploi et au moins, dans celui-ci personne ne lui pincerait les fesses. Elle regarda l’écran noir. Elle devait se lever pour déposer des papiers et rentrer chez elle. Mais elle était fatiguée… Sans doute à cause des examens et du travail. Au Japon, ils en donnaient plus qu’aux Etats-Unis. Au fond, ce n’était pas plus mal. Elle se donna une petite tape.
« J’ai bien travaillé ces dernières heures » murmura-t-elle.
Elle se leva, prit ses rapports et se dirigea vers le bureau de son cousin. Elle avait hâte de retourner chez elle et d’aller se coucher. Celui-ci leva la tête lorsqu’elle entra.
« Déjà finie ?
-Il n’est pas encore né celui qui piratera ta société.
-Ca me fait mal de dire ça mais je dois avouer que tu m’as été très utile.
-Pas trop tôt ! Je me demandais si le mot « compliment » te disais quelque chose ou faisait partie de ton vocabulaire.
Seto sourit, elle posa ses rapports sur la table. Elle les garda en main. Seto se leva, contourna le bureau pour mieux les prendre et les ranger dans un casier. Il était très proche d’elle. S’il se rapprochait, il pourrait sentir sa poitrine contre son torse. Son esprit se retourna vers les dossiers. Seto les prit en effleurant sa main. Agathe eut un sursaut. Qu’est qui lui prenait ? Un frisson lui parcourut le corps. Elle le scruta attentivement.
« Qu’est ce qu’il y a ? demanda Seto. Je croyais que tu voulais partir.
-Tu m’as… enfin, ma main…
-Elle était trop près des papiers, rétorqua-t-il, tu ne croyais quand même pas que je te draguais ?
-Je me suis justement posé la question. »
Elle était déçue. Il ne s’intéressait donc pas elle ? Etait-elle si laide ? Seto se sentit mal à l’aise. Agathe lui dit bonsoir et partit. Il lui avait répondu méchamment. Pourquoi avoir dit ça ? Il aurait pu jouer l’indifférent, le dragueur ou prendre un autre ton mais non ! Il fallait qu’il soit désagréable. Chaque fois qu’on était gentil avec lui, il les envoyait promener ou se croyait supérieur à eux leur disant qu’il était mieux seul. Etait-ce la réalité ou il n’avait tout simplement plus l’habitude de l’amabilité ? Au fond de lui, Seto savait quelle était la bonne réponse…
« Quel con, pensa-t-il. Mais quel con je fais ! »
7h45. Le portable de Yugi vibra. Il s’approcha. Un SMS venait de lui être envoyé. Il le consulta et ouvrit grand ses yeux.
« Qu’est-ce que ça veut dire ?
-Qu’y a-t-il, Aïbou ?
-Regarde.
-Mais ? »
8h30. Lisa attendait non sans mécontentement dans le parc central. Elle avait reçu une invitation d’Atem mais celui-ci était en retard de 45 minutes. Pourquoi la faisait-il attendre ? De plus, il faisait très froid. Le vent souffla. Sans doute le pharaon lui avait une farce afin de se venger de sa blessure.
« Je m’en vais, dit-elle à voix haute, j’en ai marre !
-A ta place, je n’en serais pas si sure ! »
Lisa se retourna et vit une femme d’une quarantaine d’année se tenir devant elle. Elle était habillée de blanc avec des cheveux bordeaux. D’où elle sortait ? Elle ne l’avait pas vu venir…
« Comment ça ?
-Tu m’as très bien entendu ma jolie, ça fait des années que j’attends ce moment. »
Qu’est-ce qu’elle voulait dire ? Oh ! Lisa détestait ce genre d’affirmation quand elle ne voyait pas de liens avec elle !
« Qui es-tu ? demanda-t-elle.
-Appelle-moi Yatsu. Et je suis ici pour te dire la vérité ma belle et tuer l’Egyptien.
-Mais pourquoi ?
-Je le tuerais quand tu sauras tout et tu comprendras mon geste.
-Je ne te laisserais pas faire.
-Ne m’oblige pas à te donner des coups.
-Vas-y ! Je t’attends ! »
Des soldats, habillés comme des guerriers grecques, sortirent de l’ombre et l’encerclèrent. Lisa se mit en position de combats prête à riposter. Ils se jetèrent sur Lisa mais celle-ci fit un saut extraordinaire d’au moins cinq mètres. Les soldats s’exclamèrent pendant un moment puis se rassemblèrent et le plus fort d’entre eux se précipita sur la jeune fille. Il essaya de lui donner un coup de poing mais Lisa l’esquiva, se plia en deux et lui donna un coup de pieds qui l’envoya valser sept mètres plus loin. Sa pierre brillait d’une lumière éblouissante. Elle se jeta sur l’infortuné et lui envoya un coup entre les jambes, ce qui le rendit inoffensif (NA : Ouaïe ! Ça fait mal !) Il y eut un silence suivit de chuchotements.
« Il y a d’autres volontaires ? » demanda Lisa.
En guise de réponse, les autres soldats sortirent des armes blanches et les balancèrent. Lisa se plia, se cabra et les évita toutes. On aurait dit une plume qui volait au vent. Elle fit apparaître une épée et la brandit.
« Je vous préviens ! Je n’hésiterais pas à m’en servir ! »
Trois coururent vers elle. Elle pratiquait depuis peu l’escrime traditionnelle et se débrouillait plutôt bien. Elle réussit à les éviter. Elle savait qu’elle ne pourrait les affronter, ils étaient beaucoup trop nombreux. Il fallait qu’elle invoque son pouvoir mais cette femme l’intriguait. Elle l’avait déjà vu quelque part…
« Il suffit ! ordonna Yatsu. Capturez-la !
-Essayez seulement et vous verrez de quel bois je me chauffe ! »
Atem se tenait là. Décidément, il avait le chic de venir sauver Lisa dans les situations périlleuses. Elle ne put s’empêcher de se sentir soulagée et rassurée.
« Tu es tombé dans mon piège gamin, trancha Yatsu. Tuez-le ! »
Malheureusement pour elle, la force d’Atem et de Lisa était sans égale. Atem connaissait également quelques coups. Il fit un coup de pied sauté et envoya deux de ses ennemies. Lisa faisait un superbe enchaînement. Ils se retrouvèrent dos à dos. Ils se prirent par la main et firent un demi-tour en repoussant les ennemies. Yatsu n’en revenait pas ! Pourquoi l’aidait-il ? Il devait normalement venir intrigué par le message et s’enfuir en courant en voyant les soldats et là, elle l’aurait tué. De plus, Lisa ne lui avait pas adressé la parole depuis longtemps. S’étaient-ils rencontré sans qu’elle le sache. Il voulait la défendre mais pas pour elle, ses souvenirs comptait plus à ses yeux. Elle sentit la colère pénétrer dans son corps.
« Ce maudit Pharaon, tu le paieras. Je ne te laisserais pas Lisa. Vous les Egyptiens, vous nous avez trop pris. A notre tour maintenant. Notre victoire n’est qu’une question de temps. »
Elle leva le bras et cria :
« Tu as peut-être gagné cette bataille Lisa mais la prochaine fois, je tuerais ton ami le pharaon. Il ne m’échappera pas !
-C’est dans les mauvaises séries américaines que les méchants disent ça ! lança Lisa. Et si tu crois que je vais te laisser partir, tu te trompes ! »
Elle se saisit de son épée et se jeta sur elle. Mais Yatsu maîtrisait très bien l’escrime, une véritable experte en la matière.
« Tu crois vraiment m’avoir ? ricana Yatsu. Si c’est le cas, tu es encore plus bête que je ne le croyais. Mais ne t’en fais pas je ne désire pas ta mort, au contraire.
-Quoi ?! »
Elle lui lança son épée au niveau du ventre. Lisa poussa un gémissement et Atem, qui était occupé à combattre les derniers guerriers, se précipita sur elle. Yatsu partit en éclatant de rire.
« Lisa ! Est-ce que ça va ? »
Il la prit dans ses bras. Ses gémissements étaient insupportables. Lisa saignait abondamment. Il eut peur et enleva sa veste afin de lui faire un garrot. Et si elle avait une hémorragie interne ?
« Ca va aller Lisa.
-Attends. Ne fais rien. »
Elle prit sa pierre et la posa sur sa blessure. La pierre se mit à briller et guérit la plaie en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, sans aucune cicatrice. Seul son pull témoignait du coup reçu. Atem fut plus qu’étonné. Lisa expliqua :
« Avec cette pierre, je peux contrôler le vent, le pouvoir de voler et même le pouvoir de guérison. Quelque soit la gravité de la blessure.
-C’est pratique, dit Atem.
-Oui. »
Il s’approcha de son visage et la contempla longuement. Lisa se sentit devenir rouge. Allait-il l’embrasser ?
« Je te raccompagne ?
-Je veux bien, répondit la jeune fille un peu soulagée. Mais comment as-tu su que j’étais là ?
-A cause du message que j’ai reçu où tu disais que lors du rendez-vous que tu m’as donné il y a trois jours, tu me dirais tout, alors forcément, ça m’a étonné.
Lisa sourit et se releva.
« Merci Atem.
-Cette femme…
-Elle veut te tuer. Mais elle m’a dit qu’elle ne désirait pas ma mort, bien au contraire.
-Tu as une idée pourquoi ?
-Malheureusement, non… Mais je suis sure de connaître cette femme. Je ne comprends pas ce qui se passe, tout allait bien !
-Lisa, je suis désolée. »
Elle se mit à gémir. Il la prit dans ses bras.
A quelques kilomètres de là.
« Qui es-tu ? Pourquoi t’entends-je pleurer ? pourquoi devrais-je ressentir la tristesse d’une autre personne?"
[U[Chapitre 5[/U] : La formule magique
« Quelle est cette sensation? Comme s’il manquait une partie de moi. »
Lisa se demandait ce que voulait cette Yatsu. Elle avait essayé de tuer le pharaon avec ses guerriers à la gomme ! Elle s’était drôlement bien défendue avec ses techniques de combat mais si Atem n’avait pas été là… elle aurait eu de sérieux ennuis. De quoi voulait-elle lui parler ? Lisa estimait qu’elle en savait assez sur les objets millénaires. Avait-elle un rapport avec la passé disparu d’Atem ? Savait-elle où se trouvait les quatre autres morceaux de pierre manquantes ? Yatsu l’avait blessé pour empêcher le pharaon de l’attaquer. Mais cette blessure n’était pas mortelle et Lisa était sûre que Yatsu était au courant pour son pouvoir de guérison. Peut-être voulait-elle s’en emparer… En tout cas, elle devait s’améliorer à l’escrime.
« Atem, pensa-t-elle. Je me demande si…
-Miss Muddrow ! Voulez-vous répéter ce que je viens de dire ? »
Le remplaçant de la prof de maths venait de la tirer de ses pensées. Lisa se leva et resta droit comme un « i » plusieurs élèves ne purent s’empêcher de rire. Le professeur pianotait le bureau de ses doigts. Il attendit que le calme revint et demanda :
« Qu’est-ce que je viens de dire ?
-Une leçon de maths » répondit bêtement Lisa.
Okoso se mit à rire. Lisa rougit et Shizuka secoua la tête négativement. Le remplaçant, fronça les sourcils et maugréa :
« Ce n’est pas parce que vous êtes la cousine de Seto Kaiba, que vous pouvez vous permettre de dormir en classe. Vous aurez un devoir supplémentaire. Vous me ferez l’exercice 14 et vous Miss Muddrow, vous ferez en plus le 15 et le 16.
-Oui monsieur. »
Lisa soupira. La cloche sonna. Tout les élèves sortirent, Shizuka lança :
« Vivement que le remplaçant s’en aille ! Je ne peux plus le supporter !
-Tu n’es pas la seule, soupira Lisa. Heureusement que c’est fini pour aujourd’hui.
-Au fait, ce n’est pas dans ton habitude de rêvasser en classe. Qu’est-ce qui t’es arrivé ?
-Oh, rien d’important. Je manque de sommeil. »
Shizuka ne posa pas d’autres questions mais Lisa sentit qu’elle ne la croyait pas. Elle n’était vraiment pas douée pour le mensonge. Elles allèrent déjeuner en compagnie de Rébecca.
« Quoi de neuf les filles ?
-Lisa a eut un devoir supplémentaire en maths.
-Bienvenue au club ! Moi c’est en anglais.
-Tu n’es pas Américaine d’origine ?
-Si ! C’est pour cela que je me permets de dormir mais ça ne plait pas au prof ! »
Elles se mirent à rire. La cloche de fin de journée sonna. Lisa sortit, désirant rentrer chez elle se reposer. Shizuka insista pour l’accompagner. Okoso les rejoignit.
« On ne fait plus sa maligne depuis un certain temps, que se passe-t-il ?
-Si j’avais des problèmes, tu serais la dernière à en être informé Okoso.
-Au fait, ajouta celle-ci, mon père t’a vu dans le coin il y a trois nuits en compagnie de Yugi Mûto. Et ne nie pas, car mon père sait ce qu’il a vu et il y avait les lumières des réverbères pour le prouver. Il a reconnu Yugi grâce à sa superbe coiffure. »
Lisa serra les poings. Elle ne laisserait personne insulter ni Atem ni Yugi. Mais de quoi se mêlait-elle ? Elle devait se retenir. Il ne fallait pas qu’elle utilise ses pouvoirs contre elle, bien qu’elle en mourrait d’envie. Okoso ne le méritait même pas !
« Et alors ? Ce ne sont pas tes affaires. Tu peux le raconter à mes parents, ils le savent déjà. C’est lui qui m’a raccompagné chez moi !
-Tu dis ça pour ne pas que je le dise. Mais ça ne marche pas avec moi. Je vais aller voir ta grande-sœur.
-Dans ce cas, allons-y » termina Lisa.
Ils se dirigèrent vers le lycée pour y attendre Agathe. Plusieurs lycéens sortaient et faisaient des remarques sur les jeunes filles des classes quelconque. Jono-uchi sortit en compagnie d’Agathe. Ils semblaient être en grande discussion. Jono-uchi semblait désirer quelque chose qu’Agathe refusait catégoriquement !
« Ca va encore retomber sur moi et je tiens à garder ce poste ! Tu ne pourrais pas simplement l’ignorer ? Tu réagis comme un gamin de maternelle !
-Oui, oui, répondit Jono-uchi. Mais, tu dois bien connaître ses points faibles, non ?
-Je ne te dirais rien ! Tu n’as qu’à le provoquer en duel et essayer de gagner.
-Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Makuba qui les avait rejoint
-Rien, grinça Agathe, rien du tout. »
Elle arrangea sa bandoulière. Okoso intervint.
« Saviez-vous que votre sœur était en train de se promener en pleine nuit en compagnie d’un garçon bien plus âgée qu’elle ?
Agathe se retourna vers Okoso, la regarda de travers et lui répondit.
« Je le sais et je peux savoir qu’est-ce que ça peux te faire ? »
Okoso ne répondit pas et resta bouche bée. Elle serra ses poings. Elle venait de se ridiculiser à cause de cette pimbêche ! Elle allait le regretter !
« Et d’abord qui es-tu ? demanda Jono-uchi.
-C’est la fameuse Okoso, rétorqua Makuba.
-Ah, c’est donc toi ? » fit la voix de Seto.
Il s’approcha d’elle et lui dit :
« Si tu insultes encore Lisa et Makuba, crois-moi, ça ira très mal pour toi ! Compris ? Et n’essaye pas de faire intervenir ta famille ! J’ai plus de poids que vous tous réunis ! »
Okoso ne répondit pas, elle se contenta de hausser les épaules et s’en alla.
« Bon, continua Seto, voilà une chose de régler. Lisa, si cette fille t’ennuie encore, tu viens me le dire tout de suite, pareil pour toi Makuba. Surtout si elle appelle son crétin de frère.
-Ca va, je peux me débrouiller tout seul, je suis fort.
-Bien sûr.
-Merci de la confiance ! Mais, dis-moi Agathe qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi Jono-uchi veut connaître les points faibles de Seto ? questionna Makuba.
-Des affaires de grands, tu ne peux pas comprendre, répondit celle-ci.
-Parfaitement » rétorqua Jono-uchi qui semblait gêné d’être en compagnie avec Seto.
Celui-ci tourna la tête vers le blond.
« Qu’est-ce qu’il voulait faire, l’abruti de service ?
-Très bien, si tu veux savoir, Jono-uchi veut humilier ton frère en lui balançant une boule pleine de nourriture. Il me demande, donc, quel est le plat qu’il déteste ! »
Seto jeta un regard assassin sur Jono-uchi tandis que celui-ci essayait de se faire petit.
« Allez, à demain ! » lança Jono-uchi en s’en allant.
Agathe soupira, Lisa et Shizuka se mirent à éclater de rire. Seto se contenta de hausser les épaules et déclara que Jono-uchi Katsuya n’était qu’un gamin et un duelliste de seconde-zone de surcroît. En un mot : un looser. Agathe grimpa sur son vélo.
« Ou vas-tu ? interrogea Lisa.
-A mon cours de musique, répliqua Agathe. Je fais de la flûte traversière au cas tu aurais oublié. »
Elle partit. Makuba et Seto s’en allèrent. Lisa resta donc seule. Elle rentra chez elle.
« Fichus bouquins ! »
Yatsu jeta un manuscrit loin devant elle. Impossible de mettre la main sur cette maudite formule ! Lisa commençait trop à se rapprocher du pharaon.
« Je ne te laisserais pas me la prendre. Vous les Egyptiens, vous avez assouvi notre peuple. Et tu veux te servir de Lisa pour retrouver ta mémoire ! Tu ne mérites pas d’avoir Lisa ! Elle ne sera pas ton esclave ! Voilà le destin qui l’attendait selon la décision des objets millénaires ! Elle est censée rester à tes côtés comme autrefois mais cela ne se fera pas ! Tu ne lui gâcheras pas sa vie une seconde fois, je t’en empêcherais ! Et lorsque tu seras partis de ce monde, tous les nôtres, morts il y à longtemps, seront vengés. »
Elle sourit à elle-même. Elle se laissa tomber sur son lit. Elle était sûre de son plan mais en même temps, elle sentait que quelque chose n’allait pas mais impossible d’en deviner la nature ! Elle chassa cette idée de sa tête.
« Je leur ai promis de sauver Lisa des griffes du pharaon et je tiendrais ma promesse.
-Maîtresse.
-Oui ?
-Nous avons localisé les Ishtar mais impossible de les approcher.
-Tiens donc ! Et pourquoi cela ?
-Une vieille magie les protège. Et nous ignorons qui. De plus, ils ne détiennent pas les deux autres cartes de Dieux Egyptiens
-Je vois. Qu’on me laisse. »
Les serviteurs s’en allèrent. Elle s’approcha de la fenêtre. Où étaient les autres filles ? Elle regarda sa boussole qui permettait de les retrouver à condition de connaître le sort. Tout ce qu’elle savait faire c’était envoyé des douleurs au cœur. Mais de ces douleurs, des gens en avaient tous les jours. Elles savaient qu’elles étaient nées. Un début certes mais… se trouvaient-elles au Japon ? Elle activa sa boussole.
CRAC
« C’était quoi ce bruit ? »
Un jeune garçon roux courut vers la cuisine. Une jeune fille était agenouillée par terre, se tenant la poitrine, une assiette brisée à ses côtés.
« Kyo-kun, je suis désolée. J’ai cassé de la vaisselle.
-Mais arrête Tohru ! Tu passes avant la vaisselle figure-toi ! Tu as mal quelque part ? J’appelle Hatori ?
-S’il te plaît, j’ai vraiment mal au cœur.
-Que se passe-t-il ?
-Shiguré ! Appelle Hatori, Tohru n’est pas bien. »
« Sakura-chan ! s’exclama Tomoyo.
-Sakura ! Lève-toi !
-Grand frère, j’ai mal au cœur. »
Agathe entra dans son bureau en sifflotant. Elle se tenait la poitrine. Quelques minutes avant, une douleur fulgurante l’avait traversé au cœur. Seto pénétra quelques minutes après.
« Tu ne devais pas avoir un cours de flûte ?
-Si mais le prof n’était pas là. Alors plutôt que d’attendre comme une imbécile, je suis venue directement ici. Comme ça je pourrais partir plus tôt.
-Je vois. »
Elle s’assit et commença à vérifier le système.
« Ah ! Il n’y a personnes aurait-il compris que c’était impossible de pirater la Kaiba Corporation avec Agathe Muddrow au commande ?
-Il faut croire. »
Elle se leva pour aller chercher un bouquin. Seto s’approcha d’elle. Elle était entre l’armoire et le mur, s’il voulait, il pourrait… Avant qu’Agathe ne puisse réagir, il la coinça contre le mur. Agathe sursauta et manqua de hurler. Il ne dit rien et fourra son visage dans son cou et posa ses mains sur ses reins. Agathe sentit des frissons lui parcourir le corps. Et cette fois, l’excuse du trop proche ne fonctionnait pas ! Tout en l’embrassant dans le cou, il commença à déboutonner un bouton de sa veste, un deuxième, un troisième et un quatrième et y enfila sa main. Il parcourut le ventre en lui chatouillant légèrement et commença à remonter. Il allait bientôt atteindre sa poitrine. Agathe sentit l’impatience monter… Elle avait envie qu’il y arrive. Il y arriva. Son cœur qui lui faisait souffrir, battait à présent la chamade. Puis, comme s’il venait de se réveiller, il s’écarta d’un coup. Il était rouge de honte.
« Je… Je… je suis désolé… je ne voulais pas… »
Il partit le plus rapidement possible. Agathe soupira et se reboutonna. Elle était gênée mais en même temps, elle se sentait heureuse. Au moins Seto s’intéressait à elle. Et le fait qu’il soit parti prouvait à Agathe que ce n’était pas un profiteur. Le désirait-elle vraiment ? Etait-elle amoureuse ou était-ce juste une aventure ? Seto parcourut plusieurs étages. Il s’enferma dans son bureau et porta sa main à sa joue. Elle était brûlante ! Mais qu’est-ce qui lui avait pris ? Il déverrouilla sa porte et attendit. Il était sur qu’elle viendrait réclamer réparation. Elle arriva. Il sentit son cœur se serrer et battre en même temps. Il allait faire une attaque cardiaque. Elle annonça :
« Je rentre chez moi. Je reviendrais demain. Bonne soirée ! »
Elle partit, laissant Seto qui tombait des nues !
« Grand sœur !
-Quoi ?
-Tu sais c’est quoi la semaine prochaine ?
-De quoi tu parles ?
-T’es nulle, fit Louise en partant.
-Pardon ? »
Lisa se frappa le front et se rappela que la semaine d’après était l’anniversaire de Louise. Elle décida d’aller à la boutique de Salomon Mûto.
« J’y verrai peut-être Yugi… et Atem. »
Elle se surprit à comprendre qu’elle ne pensait pratiquement qu’à lui. Elle ne devait pas pourtant… Elle chassa cette idée et pensa à Yatsu. Une pensée lui traversa la tête. Et si cette Yatsu était responsable de la mort de ses parents ? Cela expliquerait pourquoi elle tenait tant à la capturer. Mais le « pourquoi » Yatsu avait tué ses parents restait un mystère. Mais après tout, si elle disait tout au pharaon, peut-être serait-il compréhensible comme il l’avait dit ? Il fallait d’abord qu’elle sache ce qui s’était passé avant qu’elle ne connaisse Yugi. Il fallait qu’elle connaisse l’histoire depuis le moment où Yugi avait reçu le puzzle du millénium. En pensant à tout ça, elle arriva à la boutique de jouet. M. Mûto se tenait derrière le comptoir en faisant ses comptes.
« Tiens, une vieille connaissance, fit celui-ci
-Bonjours, je viens acheter un cadeau pour ma petite sœur. Et pendant que j’y suis, Yugi est là ?
-Il est à la bibliothèque avec ses amis. Tu comprends, devoirs et contrôles. »
Lisa essaya de cacher sa déception et se ressaisit. M. Mûto eut un petit sourire.
« Vous avez sûrement des vêtements pour poupées ? demanda Lisa.
-Oui, de ce côté.
-Merci. »
Elle regarda les différentes robes. Elle choisit un ensemble et aperçut une petite robe blanche. Elle avait un col roulé avec des perles grises, sa jupe formait des vaguelettes. Lisa décida de l’acheter pour sa poupée que sa vraie mère lui avait offerte. Elle la gardait toujours avec elle car elle avait l’impression d’entendre la voix de Roxane. Elle s’apprêta à payer lorsque la porte s’ouvrit. Yugi entra l’air embêté et content en même temps.
« La bibliothèque était fermée » expliqua-t-il.
Il aperçut alors Lisa. Il semblait gêner. Il ne savait pas du tout quel comportement prendre avec elle. N’avait-elle pas blessé Atem alors que celui-ci lui avait sauvé la vie des mains de ces voyous ?
« Salut, dit-il finalement, tu achètes quelque chose ?
-Oui, un cadeau pour ma sœur, c’est son anniversaire bientôt. Et puisque tu es là, tu pourrais m’expliquer une leçon en maths, répondit Lisa plutôt maladroitement. Parce que comme tu es au lycée, tu as plus d’avance sur moi en maths, donc tu peux m’expliquer mon problème car tu es plus âgée que moi donc… euh… »
Lisa s’embrouilla.
« T’es complètement idiote » pensa-t-elle.
Yugi hésita.
« On la laisse rentrer ? demanda Yugi à son alter ego.
-Oui, répondit avidement Atem. Elle s’est peut-être enfin décidée à nous dire ce qu’elle sait.
-Bien sur, répondit Yugi. Allons dans ma chambre. »
Lisa le suivit tandis que M. Mûto souriait davantage. Lisa le remarqua et pensa :
« Non mais quel vieux pervers ! »
Lisa entra dans la chambre s’assit sur le lit. Yugi la regarda.
« Euh… alors ton problème en maths ?
-Bin, ce n’est pas vraiment en maths…
-Je l’aurais parié, que veux-tu ?
-Raconte-moi tout. Depuis le jour où tu as reçu ce puzzle. »
Yugi la regarda. Atem lui dit
« Aïbou, si ça se trouve elle veut vérifier qu’on ne lui veut aucun mal ! »
Yugi commença à tout raconter. Son duel avec Kaiba, la cassette avec Pegasus, bref, tout. Lisa l’écoutait mais au fur et à mesure, son esprit penchait vers autre chose. Elle pouvait, désormais, voir Atem. Elle le contempla attentivement. Celui-ci s’aperçut de ce nouveau pouvoir et la contempla également. Leurs regards en disaient long sur leurs pensées. Ils n’avaient pas besoin de se parler.
« Il est si beau » pensa-t-elle.
Elle rougit jusqu’à la racine des cheveux. Elle sentit un lien se faire entre eux. Mais ce lien, elle le connaissait. Comme si elle l’avait déjà ressentie. Pourtant, Lisa n’avait vu ni Atem ni Yugi jusqu’à son arrivée à Domino-ville. Elle se leva et s’approcha de lui. Elle lui tendit sa main. Il la prit. Yugi lui avait laissé sa place et elle le remerciait. Il lui prit son autre main. Les yeux de Lisa pétillaient de joie. Il l’amena vers elle, la serra contre lui et l’allongea doucement sur le lit. Le cœur de Lisa battait la chamade. Il l’enlaça tendrement en serrant la tête de Lisa contre son torse. Elle pouvait sentir sa respiration. Elle lui caressa le dos. Elle avait envie d’être avec lui. Lisa et Atem fermèrent leurs yeux. Le puzzle du millénium et la pierre de Lisa se touchaient également. C’était comme s’ils étaient seuls au monde, ce monde qui paraissait si beau. Les étoiles brillaient de mille feux. Elles semblaient partagés leur bonheur. L’envie d’aider le pharaon vint troubler son esprit.
« Il est perdu dans ce monde, se dit Lisa, je n’ai pas le droit d’être aussi égoïste, il faut que je lui dise… Oh maman ! Aide-moi. »
Mais rien ne se passait. Elle attendit, enveloppé dans les bras du pharaon. Elle s’endormit à moitié, puis elle entendit une voix. Une voix de petite fille qui pleurait. Cette voix ne lui était pas inconnue. Une femme intervint :
« Oh ma pauvre chérie, tu as mal ?
-Oui maman, sanglota Lisa.
-Viens dans mes bras. »
Elle la berça doucement et dit :
« Lisa, tu dois te souvenir de ce que je vais te dire.
-Qu’est-ce que c’est ?
-C’est le secret de famille. C’est une formule magique.
-Une formule magique ?
-Oui, écoute : Naxia amotos siké néftaris, boknios beremos amophis atlantos.
-Naxia… quoi ?
-Cela veut dire : Que la lumière se réveille, que nous soyons réunis à nouveau. Répète après moi ma chérie et souviens en toi surtout. Ne l’oublies jamais, jamais. Tout dépendra de ta mémoire.
-De quoi parles-tu maman ?
-Tu comprendras en tant voulu. »
Lisa se souvenait de ce moment. C’était peu de temps avant que sa mère ne meure. Elle leva la tête vers Atem. Celui-ci avait toujours les yeux fermés. Elle tenta de prononcer les paroles mais impossible… c’est alors que deux voix lui semblèrent venir au loin, des voix douces et aimantes, qui l’aidaient. Doucement, elle répéta les mots de l’incantation :
« Naxia amotos siké néftaris, boknios beremos amophis atlantos. »
Elle attendit un moment que quelque chose se passe mais … Rien ne se passa. Les voix s’étaient éteintes. Lisa soupira :
« C’est bien ce que je pensais, elle m’avait dit ça pour me consoler. »
Elle alla refermer les yeux quand, tout à coup, sa pierre se mit à briller d’une intense lueur blanche. Lisa se retint de crier et se dégagea d’Atem d’un bond. Celui-ci ouvrit ses yeux et vit ce qui faisait peur à la jeune fille et tenta de retirer le collier de son cou. Mais lorsqu’il s’approcha, son puzzle se mit à briller également. Il se couvrit les yeux tant la lumière était intense. Lisa en fit de même. Les murs se mirent à trembler, les carreaux des fenêtres menacèrent de voler en mille morceaux. Soudain, Lisa fut attirée vers la pierre qui apparemment voulait s’enfoncer dans le symbole millénaire. Elle y arriva. Lisa essaya de la dégager mais impossible de la bouger d’un centimètre. Atem tenta de l’aider. Elle fut aspirée dans un immense et long tunnel de lumière. Après la lumière, vinrent les ténèbres. Atem avait disparu. Lisa était seule. Elle tomba très longtemps. Que lui arrivait-elle ? Etait-elle dans une autre dimension ? Mais avant même qu’elle n’eut une explication, elle atterrit sur un sol dur et s’évanouit.
Chapitre 6 : A l’intérieur du puzzle
« Lisa ! »
Sakura se réveilla en sursaut. D’où elle connaissait ce prénom ? Il n’était pas Japonais, anglais sans doute. Qui était cette fille ? Elle entendit des pas dans l’escalier.
« Sakura-san ! Tout va bien ?
-Tout va bien, otosan.
-Tiens ton médicament. Bois-le entièrement.
-Oui ! »
Sakura fit une grimace en le buvant. Fujitaka sourit.
« Je vais te ramener quelque chose de meilleurs.
-Merci. »
Il sortit. Kéro apparut.
« Qui est cette Lisa ? Une nouvelle amie ?
-Je ne sais pas. Je l’ai vu en rêve et je connaissais son nom mais comment… »
Elle ne termina pas sa phrase. Kéro s’assit, songeur.
« Au Japon, il ne doit pas y avoir énormément de Lisa. C’est un nom Occidental. Demain, quand tu te sentiras mieux. On fera des recherches.
-Oui ! »
&&&
« Tohru ! Je t’interdit de mourir ! Qui me fera la cuisine ?
-Quoi !
-Shiguré, dégage ! crièrent en cœur Yuki et Kyo en le mettant à la porte.
-Quel imbécile, fit Hatori. Tu te sens mieux ?
-Oui, merci beaucoup. Je suis désolée du dérangement. Je ne pourrais pas vous faire à manger !
-Tohru ! Arrête de dire des bêtises ! On va se commander un repas, annonça Kyo.
-Repose-toi maintenant. »
Tohru leur sourit. Elle s’allongea, soucieuse.
« Cette fille, Lisa, j’espère qu’elle va bien. Avec la malédiction des douze, je peux croire à tout désormais. Mais j’ai l’impression qu’elle fait partie de moi. »
Elle s’endormit doucement tout en pensant à elle.
« Faites qu’elle n’ait rien. »
&&&
Lisa mit un moment avant de se réveiller. Elle se leva doucement et se frotta la tête. Elle lui faisait douloureusement mal. Elle ouvrit ses grands yeux gris et regarda tout autour d’elle. Elle se trouvait dans un couloir et deux portes se faisaient faces. Lisa fut prise d’un grand frisson. Se pouvait-il qu’elle se trouvait en ce moment à l’intérieur du puzzle ?
« Mais comment suis-je arrivée là-dedans ? »
Elle rassembla ses derniers souvenirs. Elle était chez Yugi, dans sa chambre, dans les bras du pharaon, elle avait récité…
« La formule magique ! s’exclama-t-elle. C’est cette formule qui m’a fait rentrer dans le puzzle. Mais pourquoi ? »
Et en plus, c’était quoi ces deux portes ? L’une était très vieille, l’autre plutôt récente. Lisa ne fut pas apaisée. Décidément, elle détestait les mystères. Elle décida de prendre la porte récente. Elle tira le loquet et entra. La salle était fermée mais remplie de jouets, rien d’intéressant. Lisa l’examina tout de même, recoin par recoin sans rien trouver. Une pensée lui traversa la pensée:
« Je suis dans la chambre de l’esprit de Yugi, l’autre doit appartenir à celle du Pharaon. Cela doit donc être la plus captivante. Il faut que j’y aille, j’y trouverais sûrement la solution à mon problème. »
Elle sortit pour examiner l’autre salle mais là, la porte resta fermée. Elle la cogna si fort que celle-ci se renversa et s’effondra par terre avec un bruit sourd qui s’évanouit dans un écho.
« Comme dans les films d’horreurs » pensa-t-elle.
Lorsque Lisa y entra, elle demeura interdite. Il y avait des milliers d’escaliers ainsi que des millions de portes dans tous les sens possibles : à gauche, à droite, à l’envers etc.… Lisa ne se sentit pas très rassuré.
« Il y a quelqu’un ? » appela-t-elle.
Personne ne répondit. Normalement, Atem devait se trouver ici. Etait-il coincé à cause de son incantation ? Elle s’avança vers un escalier et entama la montée des marches. Plusieurs portes s’offrirent à elle mais elle n’osait pas les toucher. Elle avait déjà entendu parler dans les histoires des gens qui piégeaient leurs esprits pour ne pas qu’on les fouille. Elle ne savait pas si le pharaon l’avait également fait.
Plac, plac.
Lisa sentit son sang ne faire qu’un tour. Quelqu’un la suivait. Sans dire ni une ni deux, elle se retourna en balançant une de ses jambes dans le but de frapper la personne. Celle-ci fut touché et tomba et lorsque Lisa s’approcha :
« Aaaaaaaah ! Atem ! »
Atem se releva en se massant la mâchoire.
« Tu m’as fait une de ces peurs ! gémit-elle.
-Et toi, t’as failli me décrocher la mâchoire, se plaignit-il.
-Tu n’avais pas qu’à me faire peur.
-C’est toi qui traîne dans ma chambre d’esprit, je te rappelle !
-Oui, et c’est pas ma faute » dit Lisa passablement énervée.
Atem se releva et la considéra gravement.
« Que s’est-il passé ? questionna-t-il.
-Comment veux-tu que je le sache ! »
Ils restèrent un moment planté comme des arbres tous les deux embarrassés. Peut-être parce que, quelques minutes avant, ils étaient enlacés. Lisa lui demanda :
« Bon, on fait quoi ? »
Atem haussa les épaules et regarda la pierre de Lisa.
« Je crois que tu vas devoir m’expliquer certaines choses.
-Quelles choses ? demanda Lisa avec panique.
-Tu as murmuré une formule incompréhensible tout à l’heure, avant que ta pierre ne se mette à briller, quelles étaient ces paroles ?
-Une formule magique mais je ne savais pas du tout à quoi elle servait.
-Dis-moi d’où viennent ces pouvoirs ! Tu ne sais même pas les contrôler…
-Je sais plus de choses que tu n’en sauras jamais !
-Je croyais que tes parents étaient morts quand tu étais toute petite.
-Leurs biens m’appartiennent et j’ai trouvé une feuille avec tout ce qui nous concernait…
-Nous ? »
Lisa se mordit les lèvres. Elle en avait trop dit. Elle essaya de s’enfuir mais Atem la retenait ferme. Il l’amena près d’elle et l’obligea à le regarder. Elle baissa les yeux mais les releva. A plusieurs reprises, elle tenta de se dégager mais le pharaon tenait le coup.
« Lâche-moi ! ordonna Lisa.
-Tu n’as pas encore compris que tu étais en danger ?
-Je n’ai besoin de personne !
-Ne mens pas… L’autre soir avec Yatsu, j’ai eu peur pour toi… »
Lisa sentit les larmes lui montaient aux yeux. Elle renifla pour ne pas pleurer. Puis, sa pierre se mit à briller. Lisa recula pour la regarder. La pierre fit jaillir un trait lumineux en direction d’une porte. Atem avança mais Lisa lui prit son bras.
« On ne sait pas ce qu’il y a derrière cette porte, geignit-elle.
-Reste-là si tu veux, rétorqua Atem. Moi, je veux voir ce qu’il y a.
-Ne me laisse pas toute seule » dit-elle précipitamment.
Ils se dirigèrent vers la porte. Atem l’ouvrit. La chambre d’esprit disparu pour laisser place à une immense salle avec un trône majestueux au fond et des statues mi-hommes mi-animaux qui ornaient les murs.
« Nous sommes dans le palais d’Egypte ! s’exclama Lisa.
-Comment le sais-tu ?
-Parce que cette pièce existe toujours mais quand je l’ai vu, elle était plus dégradée.
-Bah, 5000 ans ont passé tout de même.
-Place au messager et à la fille du roi Athios » lança une voix.
Atem et Lisa se retournèrent. Un homme (qu’ils n’avaient pas remarqué tout de suite) vêtu d’habit royal était assis sur le trône d’or. C’était un pharaon, d’une quarantaine d’année, coiffé de la couronne de la Haute Egypte. Un homme à la peau clair arriva et s’agenouilla.
« Parle messager ! Pharaon écoute le message de ton maître. »
Le messager vêtu d’un toge grecque répondit humblement:
« Pharaon, ma maîtresse la princesse Eclydia, te supplie de nous laisser vivre sur tes terres. Nous accepterons tous les impôts dont tu nous incomberas.
-Qui nous dit que ce n’est pas un piège pour mieux nous envahir ? J’accepte de vous laisser mais ta maîtresse devra vivre ici en tant qu’otage et garant de votre loyauté. Mais nous ne devrez plus invoquer vos dieux.
-Nous… nous n’en avons plus Pharaon. »
Il y eut un murmure d’étonnement dans la salle. Le pharaon ne répondit pas. Le messager continua :
« Notre roi est devenu fou, il a détruit notre royaume avant de mettre fin à ses jours. Il avait inventé un dieu pour mieux nous manipuler. Nous ne savons plus où aller.
-Un faux dieu, dis-tu ?
-Oui Pharaon.
-Avez-vous quelque chose de spéciale ?
-Notre princesse Eclydia possède des dons de magie. Elle peut faire pleuvoir par exemple.
-Ce serait bien utile. Va porter ce que j’ai dit à ta maîtresse et qu’elle soit ici avant la prochaine lune. Tu peux t’en aller.
-Merci Pharaon. »
L’image devint flou. Lisa et Atem atterrirent dans les jardins du palais. Une femme se promenait entourée de sa garde et de ses esclaves.
« Mère. »
Tout le monde se retourna. C’était Atem, au temps où il était encore prince.
« Fils, tu as déjà terminé tes leçons ?
-Je n’avais plus grand chose à apprendre.
-Hum, je suppose que tu cherches Eclydia. Enfin, elle pourrait te servir. Tu sais, pour apprendre ta… virilité.
-Mère…
-Vous parliez de moi, Votre Majesté ?
-Atem te cherchait. Je vous laisse. »
Elle s’en alla laissant les deux jeunes. Atem plaqua Eclydia contre un arbre et l’embrassa.
« Je t’ai manqué à ce point là ?
-J’ai toujours besoin de toi.
-Nous sommes pareils prince. C’était le destin. Nous devions nous rencontrer.
-Je le sais.
-Et mon vrai destin, est d’être reine d’Egypte et de régner à tes côtés. »
Elle le serra dans ses bras.
« Je suis là prince. Je serais toujours à tes côtés.
-Dès que je serais pharaon, je pourrais réaliser mon rêve.
-Quel est ton rêve ?
-Que ton destin se réalise. »
L’image disparut complètement. Lisa n’en revenait pas. Atem non plus. Ils se regardèrent.
« C’est pour ça ? s’étonna Yami
-Pour ça quoi ?
-Que tu ne voulais rien me dire ! C’est parce que tu es ma… reine et que tu es
obligée d’être avec moi !
-Oui » répondit Lisa à voix basse.
Il y eut un silence. Atem ne put s’empêcher d’éclater de rire.
« Je ne t’aurais forcé à rien, voyons !
-Je ne te connaissais pas ! répliqua froidement Lisa.
-Mais après, tu me connaissais ! »
Lisa ne répondit pas. Elle se sentit frustrée. Il n’avait pas tort. Atem la trouvait mignonne avec cet expression. Elle regarda sa pierre elle était éteinte. Atem la questionna encore :
« Comment savais-tu que tu étais ma reine ?
-Je te l’ais dit tout à l’heure, je suis allée dans mon ancienne maison et j’ai découvert une feuille qui expliquait tout. Je n’ai pas trouvé le reste. J’avais peur que tu sois mauvais.
-Pourquoi ?
-Je trouvais ça louche que tu ais perdu la mémoire mais apparemment, c’est un accident.
-Qui t’as mis cette idée en tête ?
-Bonne question. On peut rentrer maintenant ? »
La pierre se mit de nouveau à briller. Ils étaient de retour dans la chambre de Yugi. Lisa ouvrit les yeux et vit qu’elle était dans les bras de Atem, sans doute à cause de leur chute. Elle se releva très brusquement. Atem l’imita. Elle soupira. Atem la fixa.
« Et moi qui croyait que tu devais te scarifier pour moi ou quelque chose de ce goût là! »
Il explosa de rire mais en voyant l’expression de Lisa, il s’arrêta net.
« Rassure-moi, ce n’est pas le cas n’est-ce pas ? Je ne dois pas te tuer ? Ou inversement ?
-Dans cette page, ils disaient juste que j’était ta femme, aucun indice sur ton passé. Et c’était également écrit que si je disais la formule pour te redonner la mémoire, j’ai… une chance sur deux de mourir. Cela demande beaucoup d’énergie. Voilà pourquoi. Ta mémoire est à ce prix. Et en retrouvant ta mémoire, tu retrouverais tous tes pouvoirs, sans exceptions. »
Atem sentit son cœur se serrer. Il voulait retrouver sa mémoire. Il voulait connaître son passé. Devait-il sacrifier Lisa ? Dans un but égoïste ? Non, ce sentiment, il désirait le garder. Il se tourna légèrement vers elle et se décida.
« Peu importe ma mémoire, dit-il, je ne veux pas te perdre.
-Tu en es sur ?
-Oui. Parce que je… je t’aime. »
Comment pouvait-il lui dire ça ? Etait-ce à cause de ce brin de souvenir ? Il se jeta sur elle et s’empara de sa bouche. Lisa sentit son cœur faire un bon d’enfer ! Il serra ses mains sur sa poitrine et commença à les masser. Il se releva et lui dit :
« Je ne te demanderais pas de m’excuser car je le voulais vraiment.
-J’avais remarqué » fit-elle toujours sous le choc.
NDA:Si vous êtes arrivés jusqu'ici, c'est ce que vous avez lu tous les chapitres et pour cela je vous en remercie! Ce qui serait sympa ce serait de me donner votre avis! Je posterais la fin la semaine prochaine!!!